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40 ans de générosité : Comment Peter prépare le terrain pour un effet positif durable  

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Peter Schmolka appuie fidèlement Centraide depuis une quarantaine d’années. Il le faisait au départ par l’entremise de sa campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC), où il était traducteur et conseiller linguistique; il continue de le faire même à la retraite.  

Peter nous a confié, lors de notre rencontre autour d’un café, qu’il lit régulièrement notre bulletin d’information mensuel. Nous avons profité de l’occasion pour en apprendre davantage sur son passé caritatif et la façon dont il prévoit son avenir philanthropique. Selon lui, laisser un legs à un organisme de bienfaisance dans son testament est une option à prendre en considération.

1) Comment votre parcours personnel a-t-il influencé votre vision de la philanthropie?

Lorsque je fréquentais l’école, nous amassions souvent des fonds au profit de la Croix-Rouge. Cela m’a permis de comprendre l’incidence d’organismes comme celui-là tôt. À l’Halloween, nous faisions du porte-à-porte pour des bonbons et des fonds pour appuyer UNICEF. Il ne faut pas oublier la présence et l’influence du YMCA au sein de la communauté, ce qui nous fait réaliser l’importance de proposer des possibilités de loisirs accessibles à toute la population.

Il y a une cinquantaine d’années, au début de ma carrière, je travaillais à Montréal pour le département des services informatiques d’une agence de services sociaux. À mon arrivée à Ottawa, en 1983, j’étais un bénévole actif : je participais à des tables rondes lors d’événements et je faisais du porte-à-porte. Ces expériences m’ont permis de façonner une approche de la philanthropie qui repose sur la sensibilisation, la participation et le désir de faire une différence.

2) Selon vous, qui vous a transmis votre passion pour la justice sociale?

La justice sociale a toujours été une valeur dans ma famille. Marie, la belle-mère de mon père, était très active pendant la guerre et travaillait pour une organisation humanitaire – j’ai déjà possédé un livret à son sujet. Comme vous pouvez l’imaginer, il y a eu d’importantes perturbations et plus de gens étaient à la recherche d’un refuge.

Mes parents n’en parlaient pas beaucoup; ils avaient fui la Tchécoslovaquie, telle qu’elle était avant la guerre. Certains membres de leur famille n’ont pas survécu. Ils ont mis la guerre derrière eux et bâti une nouvelle vie. Bien que nous en discutions rarement, j’ai toujours gardé ces racines humanitaires à l’esprit.

3) Vous donnez à Centraide depuis de nombreuses années. Pourquoi avez-vous maintenu votre engagement pendant si longtemps?

Je n’ai pas personnellement tiré profit des services de Centraide, mais je sais, grâce aux connaissances que j’ai acquises à mes débuts dans le secteur des services sociaux, que l’organisme joue un rôle important, voire indispensable au sein de la société.

Je crois qu’Eleanor Roosevelt a déjà dit « quand c’est mieux pour tout le monde, c’est mieux pour tout le monde ». Cela va de soi. On pourrait qualifier cela de tautologie, mais c’est bel et bien vrai. C’est mieux pour tout le monde si personne n’est laissé pour compte.

Lorsque les gens sont laissés de côté, une réaction en chaîne se produit et cela complique encore plus les problèmes. Il faut les affronter d’une manière ou d’une autre et, idéalement, le faire de manière proactive et en ciblant leurs causes fondamentales. Les gens, dans un pays aussi fortuné que le Canada, ne devraient pas avoir à choisir entre dormir dans un refuge ou sous une tente en dessous d’un pont. La société devrait proposer de meilleures options pour qu’ils ne soient pas contraints de prendre des mesures aussi drastiques.

4) Que diriez-vous à quelqu’un qui envisage de devenir donateur ou donatrice à Centraide?

Comme on le dit en français, « cela va de soi »; c’est quelque chose d’évident. Centraide permet de répondre aux besoins réels de nos communautés.

J’ai récemment lu une statistique qui affirmait que 1 personne sur 5 aurait besoin d’une forme de soutien quelconque de la part d’un organisme caritatif au cours des six prochains mois.

Nous venons de passer trois années en situation de pandémie de la COVID-19 et nous ne nous en sommes pas encore complètement remis. Les médias continuent de nous informer, entre autres, sur les crises liées à la consommation de substances, au sans-abrisme et à la santé mentale. Le gouvernement ne peut pas résoudre tous ces problèmes par lui-même; c’est là que la société et les bénévoles entrent en jeu.

« Les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont déjà très importants, et la plupart deviennent plus graves. L'aide ne suit pas le coût de la vie. De plus en plus de gens doivent se tourner vers les banques alimentaires, les refuges, et d'autres ressources semblables. »

5) Qu’est-ce qui vous a initialement fait penser à la possibilité de faire un don de bienfaisance dans votre testament?

Je suis âgé; j’ai 73 ans. Plusieurs des organismes que j’appuie ont demandé que je le fasse aussi par l’entremise de mon testament, donc c’est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis quelques années.

Jessica Deut, qui travaille pour Centraide, a communiqué avec moi à ce sujet. J’y songe certainement, car l’organisme fait un excellent travail dans les communautés de l’Est de l’Ontario et il répond aux besoins essentiels de la population. 

Peter Schmolka, un donateur à Centraide, et Jessica Deut, gestionnaire des dons planifiés

« J'aime l'idée d'appuyer Centraide, car il aborde une gamme de problèmes de fond... et je faisais des dons annuels à l'organisme lorsque j'étais fonctionnaire. »

6) Comment envisagez-vous l’avenir des communautés que nous servons?

J’espère pour le mieux, mais si l’on prend l’expérience récente en compte, l’avenir apportera certainement sa part de défis. Nous avons fait face à une inflation importante dans les années 1980, mais les jeunes, eux, n’avaient pas encore vécu cela. Par conséquent, la vie est plus difficile et le secteur caritatif enregistre moins de dons. Ces dons sont aussi moindres, parce que plusieurs personnes traversent des moments difficiles.

Ce sont habituellement des personnes âgées, comme moi, qui ont l’habitude de faire des dons ou de s’impliquer régulièrement. Au fil du temps, moins de gens se portent volontaires pour prendre la relève à mesure que notre génération cède la place aux générations futures. J’espère que le message sur l’importance des dons, caritatifs ou bénévoles, leur parviendra.

7) Quelle démarche avez-vous entreprise pour vous assurer que votre don planifié correspond à vos objectifs philanthropiques?

Une chose est certaine, je ne peux pas prédire l’avenir. Je ne peux donc pas savoir quels besoins seront les plus présents au moment où ma succession sera réglée.

« Je demanderai à l’organisme bénéficiaire d’utiliser les fonds à sa discrétion et de les investir là où les besoins seront les plus pressants dans la communauté à ce moment-là. »

8) Quels conseils partageriez-vous avec ceux et celles qui envisagent de faire un don planifié?

Mon conseil serait de prendre le temps de réfléchir à cette décision importante, mais de ne pas attendre trop longtemps. Évidemment, il faut en discuter avec les autres bénéficiaires pour s’assurer que leurs besoins sont également pris en considération.

Apprenez-en plus à propos des dons planifiés à Centraide. Après tout, un héritage, c’est à partager.
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Larry Hogan, un fonctionnaire de longue date d'EDSC, a joint les rangs de Centraide pour un an par l'entremise du programme de représentation déléguée de l'organisme. Nous nous sommes entretenus avec lui, le dernier jour de son mandat, pour en apprendre davantage à propos de son expérience.

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