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Une oreille au bout du fil

« Je n’y arrivais plus, j’avais l’impression d’être en train de me noyer. Ils m’ont aidé à trouver du soutien pour mes enfants et m’ont permis de réellement comprendre ce que je vivais. »

À la suite d’une série de coups durs qui a frappé la famille de Katherine Dines alors que cette dernière devait s’occuper de ses jeunes enfants, la mère de famille s’est retrouvée insomniaque, submergée par une anxiété grandissante et l’incapacité de surmonter ses difficultés.

Katherine a finalement rejoint le Centre de détresse d’Ottawa et la région, qui offre des services téléphoniques par ses lignes d’appui et de crise 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le Centre de détresse a rapidement dirigé Katherine vers les programmes et les services qui l’ont aidé à retrouver une meilleure santé mentale.

Centraide de l’Est de l’Ontario travaille en collaboration avec le Centre de détresse afin de s’assurer que des personnes comme Katherine ont un endroit vers lequel se tourner en cas de problème et des ressources pour les aider lorsqu’elles en ont besoin.

Un besoin croissant

Les défis qu’a apportés la COVID-19 dans la vie de tous les habitants de la région ont aggravé plusieurs des problèmes sociaux avec lesquels les gens étaient aux prises avant la pandémie.

Diverses agences de santé locales ont signalé sans surprise une augmentation des sentiments de solitude et d’isolement depuis le début de la pandémie, ainsi qu’une détérioration de la santé mentale dans nos communautés. En octobre 2020, 40 % des résidents d’Ottawa qualifiaient globalement leur santé mentale et leur bien-être émotionnel de « mauvais » ou de « passable ». Ce pourcentage était de seulement 9 % en 2017.

Face à l’accroissement de contraintes provoqué par la pandémie, Katherine a de nouveau eu besoin de soutien l’an dernier, et le Centre de détresse était présent pour répondre à son appel. Elle n’était pas la seule : les appels aux lignes d’écoute ont augmenté de 114 % en 2020 par rapport à l’année précédente.

« La situation frappe durement notre communauté; les gens ont besoin de pouvoir parler à quelqu’un. »

Adaptation, innovation et collaboration

Dans les débuts de la pandémie, plusieurs agences de première ligne ont adapté leurs services et noué des collaborations pour pouvoir mieux servir les communautés isolées et marginalisées. Alors que Centraide et le Centre de détresse travaillent de concert depuis des années pour offrir des services en santé mentale à la communauté, ce partenariat a contribué de façon inestimable à donner les moyens au Centre de détresse d’implanter des nouveaux services et d’étendre ceux déjà existants durant cette période de crise sanitaire.

Avec l’aide de Centraide et du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire du gouvernement du Canada, le Centre de détresse a été en mesure d’étendre ses services en offrant du soutien par clavardage et par texto aux personnes qui chercheraient à obtenir de l’aide plus discrètement qu’au téléphone.

De plus, le groupe de discussion communautaire en réaction à la COVID-19 de Centraide a créé et soutenu des partenariats uniques et bienfaisants à travers toute la région. Le recueil de témoignages et de données permet à ce groupe de comprendre ce que vivent les personnes les plus vulnérables en temps réel. Les données provenant des services téléphoniques du Centre de détresse sont révélatrices de la façon dont les personnes surmontent leurs problèmes de santé mentale.

Un exemple de collaboration, à laquelle Centraide et le Centre de détresse prennent part, est Counseling, on connecte, un site Internet qui a pour mission de mettre immédiatement en contact les enfants, les jeunes et les familles avec des services en santé mentale dans la région d’Ottawa. Ce service est gratuit et adapté aux particularités culturelles en plus d’être accessible 24 heures sur 24 par téléphone ou par consultation virtuelle sans aucune liste d’attente.

“Les services en santé mentale ont une importance cruciale actuellement; tout le monde doit savoir qu’il existe quelqu’un vers qui l’on peut se tourner à toute heure du jour et de la nuit.”

Une voix qui porte

Katherine Dines, animatrice à Move 100

La stigmatisation dissuade de nombreuses personnes d’aller chercher l’aide dont elles ont besoin en santé mentale. Lorsqu’une personne est prête à sauter le pas, il est primordial que quelqu’un soit présent pour l’écouter et pour lui donner des conseils efficaces et professionnels.

Au fil des années, Katherine Dines a continué de téléphoner au Centre de détresse lorsqu’elle vivait un moment difficile. Des bénévoles étaient toujours disponibles pour l’écouter et pour lui conseiller des services qui lui permettraient de reprendre le dessus.

Katherine a aussi utilisé sa tribune publique pour défendre la déstigmatisation de la santé mentale à Ottawa et dans la région. Elle parle souvent en public de sa lutte contre l’anxiété et la dépression, ce qui a encouragé d’autres personnes à rechercher l’aide dont elles avaient besoin.

L’union fait la force

Centraide de l’Est de l’Ontario et nos partenaires nous engageons à œuvrer pour répondre aux besoins de plus en plus critiques en santé mentale dans notre région en ce temps de crise sanitaire et pour le futur. L’intégration de services dans la communauté, le travail entre organisations et les résultats positifs de ces partenariats chez les personnes nécessiteuses décuplent notre force.

Grâce à notre collaboration avec des organisations telles que le Centre de détresse d’Ottawa et la région et au soutien de nos donateurs, nous sommes en mesure d’atténuer un peu le sentiment de solitude chez les résidents de l’Est de l’Ontario.

Raffermissez la santé mentale de votre communauté.

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