Faits saillants de l’histoire :
- Nous collaborons avec des organismes, comme la Société John Howard d’Ottawa, pour mettre fin à la stigmatisation et éliminer les obstacles auxquels les gens à la recherche d’un emploi sont confrontés.
- Brandan vous explique comment il a trouvé un logis, s’est libéré de sa dépendance et a décroché un emploi grâce au programme d’aide à l’emploi Arches.
- À Centraide, nous croyons que tout le monde mérite de vivre la vie qu’il souhaite, pour lui et sa famille. Voilà pourquoi notre travail de collaboration est si névralgique.
Lorsque vous appuyez Centraide de l’Est de l’Ontario, vous aidez les personnes moins nanties de votre communauté à assurer stabilité et indépendance financières.
Par exemple, nous collaborons avec la Société John Howard d’Ottawa, un membre du Partenariat en accès, informations et ressources d’emploi (PAIRE), pour offrir le programme d’aide à l’emploi Arches.
« Le programme Arches aide les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance à trouver un emploi valorisant dans le cadre de leurs objectifs de bien-être et de santé. Notre but est d’entrer en contact avec eux et de découvrir leurs intérêts, leurs compétences et leur expérience pour ensuite les jumeler en fonction de la demande sur le marché. »
— Rachel Kubacki, facilitatrice d’emploi du programme Arches
Brandan s’est récemment inscrit au programme. Il inspire les autres et partage en quoi un peu de soutien fait toute une différence dans la vie d’une personne qui se bute à des obstacles à l’emploi.
À première vue, j’ai l’air d’un homme type dans la trentaine. J’ai peut-être un diplôme d’études universitaires, un bon emploi et une vie sociale. Je fonde peut-être même une famille.
Bien que je sois heureux de ressembler à cela, c’est loin d’être le cas.
Personne ne pourrait s’imaginer, en me regardant, que j’ai été laissé à moi-même à l’âge de 15 ans et que je passais d’un foyer d’accueil et d’un centre de détention pour jeunes délinquants à un autre. À 20 ans, j’avais déjà un long casier judiciaire.
Croyez-le ou non, mais il y a moins d’un an – et je dis cela en rétrospective – j’avais accepté ma mort.
J’avais atteint le fond du baril et j’étais dépourvu de solution.

C’est dur de dire comment je me suis retrouvé en désintox et en réadaptation, mais une fois sur place, j’ai eu la chance de rencontrer Rachel, du programme de soutien à l’emploi Arches de la Société John Howard d’Ottawa. Je savais un peu ce que je voulais faire de ma vie, mais j’ignorais comment et par où commencer.
C’est une chose d’arrêter de consommer, mais qu’est-ce qu’on fait une fois que c’est fait? Ma vie tournait autour de l’achat et de la consommation; je faisais tout ce dont j’avais besoin avoir mon buzz. Puis, il disparaissait d’un coup, ne laissant que du vide, un sentiment de confusion et un manque de direction.
Rachel était attentive et compatissante dès notre première rencontre. Elle m’a acceptée et ne m’a pas jugé. Je me suis senti comme n’importe quelle autre personne ayant besoin d’un coup de main pour reprendre le dessus de sa vie.
Au début de ma réadaptation, j’ai dû gérer beaucoup d’incertitudes qui pouvaient évoluer de différentes façons selon ma réaction. Rachel était toujours à l’écoute, prête à me guider et me rappeler mes objectifs. Lorsque j’éprouvais de telles difficultés ou que je ressentais ce genre de distractions, elle me disait de me concentrer sur ce que nous faisions et que j’allais réaliser mon objectif.
C’est à cause de cela que j’ai pu postuler auprès des Forces armées canadiennes et passer tous les tests obligatoires. Je reviendrai en avril 2025 pour y assumer mon emploi.
L’équipe de la Société John Howard d’Ottawa et Rachel m’ont encouragé comme on ne l’avait jamais fait auparavant. Ils m’ont accueilli, motivé et responsabilisé. Chaque fois que je venais ici, j’avais l’impression d’être chez moi, auprès d’une famille qui me soutient. J’en suis vraiment reconnaissant.
Centraide adopte une approche holistique pour affronter de durs problèmes
À Centraide, nous savons qu’un imprévu peut pousser quiconque à vivre dans la pauvreté et que malheureusement, de nombreuses personnes sont désavantagées dès le départ.
De nombreux groupes marginalisés sont plus susceptibles d’être moins nantis en raison de problèmes systémiques. Des gens comme Brandan ont plus de difficulté à décrocher un emploi stable et à atteindre une indépendance sur le plan financier, car ils sont stigmatisés, victimes de préjugés ou au centre d’autres formes d’oppression. L’absence de possibilités dans certains quartiers, combinée à l’inflation et à la hausse du coût de la vie, empêche les gens de fermer le cycle de la pauvreté.
Lorsque nous éliminons le stress associé à la satisfaction des besoins fondamentaux (comme le logement et l’accès à la nourriture), les gens peuvent se concentrer sur la recherche d’un emploi qui correspond à leurs compétences et bâtir un meilleur avenir.
Tout le monde mérite de vivre la vie de ses rêves, pour lui et pour sa famille.
C’est pourquoi il est si important pour nous de collaborer avec des organismes, comme la Société John Howard d’Ottawa, pour éliminer les obstacles et permettre aux membres de nos communautés d’atteindre leur indépendance et leur stabilité financières.
Aidez-nous à poursuivre ce travail essentiel.