Faits saillants de l’histoire :
- Malgré une légère diminution des problèmes de santé mentale depuis 2021, les jeunes d’ici sont tout aussi vulnérables que pendant les cinq dernières années.
- Le taux de consommation d’opioïdes chez les jeunes de la 7e à la 12e année à Ottawa a doublé entre 2021 et 2023 et on constate des différences marquées lorsqu’on compare les problèmes en matière de santé mentale entre les genres masculin et féminin.
- Le projet répa est une initiative communautaire qui offre aux jeunes et à leur famille des services de rétablissement, d’éducation, de prévention et d’appui en matière d’usage problématique de substances et de technologie.
- Grâce au projet répa, 81 % des jeunes participant à des services de counseling communautaires dans notre ville ont réduit leur consommation de substances.
- Votre don à Centraide renforce le projet répa.
Centraide de l’Est de l’Ontario et les partenaires du projet répa savent que la lutte contre les problèmes de santé mentale et de dépendance que les jeunes poursuivent dans l’ensemble de notre région est longue et que de tels moments critiques nécessitent une intervention rapide et coordonnée.
Santé publique Ottawa (SPO) a examiné les données relatives aux élèves d’Ottawa publiées dans le plus récent Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO) du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), plus tôt cette année. À première vue, certaines choses se sont améliorées : le taux de jeunes de la 7e à la 12e année ayant une santé mentale passable ou mauvaise est passé de 44 % en 2021 à 37 % en 2023.
Toutefois, lorsque nous regardons là où nous en sommes aujourd’hui comparativement à 2019, époque ou 21 % des élèves disaient avoir une santé mentale passable ou mauvaise, nous constatons non seulement un écart entre les genres (56 % des élèves disaient être de genre féminin alors que 20 % se déclaraient de genre masculin), mais aussi une augmentation du nombre de jeunes qui consomment des substances pour faire face à leur situation et une évidence apparente de la gravité de leur situation.
Les données sur la santé mentale sont semblables en milieu rural de l’Est de l’Ontario. Toutefois, elles démontrent des taux de vapotage et de consommation d’alcool, de cannabis et de médicaments contre la toux et/ou le rhume plus élevés chez les jeunes de ces communautés.
« Bien que les jeunes de toutes les communautés consomment des substances pour diverses raisons, ces statistiques nous indiquent qu’il y a beaucoup de travail à faire pour améliorer leur bien-être. »
Trisha Islam, directrice du domaine ciblé Réussite des jeunes de Centraide de l’Est de l’Ontario
Principales conclusions : Consommation de drogues et différences entre les genres
Les données du SCDSEO, extraites par SPO, concluent que la consommation d’opioïdes non médicaux a doublé chez les jeunes à Ottawa au cours de la dernière année, passant de 10 % en 2021 à 20 % en 2023, et que les élèves de la 7e et de la 8e année étaient tout aussi susceptibles de dire qu’ils en consommaient que les élèves du secondaire.
Selon les données, les jeunes de genre féminin — qui ont plus de chances d’être victimisés — disent vapoter davantage et consommer plus d’alcool, d’opioïdes et de cannabis que les élèves de genre masculin. D’un autre côté, les jeunes de genre masculin semblaient utiliser la technologie de façon plus problématique (jeux vidéo et jeux d’argent en ligne) et avoir davantage de problèmes d’image corporelle que les élèves de genre féminin.
Selon le sondage, 42,6 % des élèves en milieu rural de l’Est de l’Ontario déclaraient avoir consommé de l’alcool, comparativement à 33 % à Ottawa; 19,5 % disaient avoir consommé du cannabis contre 15 % en ville; 16,9 % mentionnaient vapoter en comparaison à 10 % en milieu urbain; et 13 % utilisaient des médicaments contre la toux et/ou le rhume pour se droguer, comparativement à 9 % à Ottawa.
Bien que plus d’élèves aient déclaré se sentir plus proches des gens dans leur école, un (1) élève sur cinq (5) disait avoir eu des pensées suicidaires au cours de la dernière année.
Les jeunes déjà marginalisés, comme ceux issus de classes socioéconomiques inférieures et des communautés 2ELGBTQ+, avaient davantage tendance à avoir une mauvaise santé mentale et un moins bon bien-être, à avoir pensé à se suicider et à s’être automutilés.
Des élèves interrogés à Ottawa et en milieu rural de l’Est de l’Ontario, un tiers d’entre eux souhaitaient recevoir du soutien en matière de santé mentale, mais ne sont pas allés en chercher. Cette statistique était nettement plus élevée chez les élèves de genre féminin que ceux de genre masculin (45 % contre 21 %). Les principales raisons invoquées? La peur de se faire juger et l’espoir de gérer ses problèmes en solo.
À Centraide, nous savons que les garçons et les hommes ont plus de difficulté à demander des services en matière de santé mentale, notamment en raison des préjugés entourant la santé mentale et la consommation de substances qui subsistent. Cela pourrait avoir influencé leurs réponses.
À l’avenir
Les données du SCDSEO nous rappellent que malgré une légère diminution des problèmes de santé mentale depuis 2021, les jeunes d’ici sont tout aussi vulnérables de nos jours qu’ils l’étaient pendant les cinq dernières années.
À Centraide, nous croyons que tous les jeunes méritent de réussir. Nous savons aussi qu’il faut unir nos forces, en tant que communauté, pour aider les gens qui ont le plus besoin de notre soutien.
Le projet répa est une initiative communautaire qui offre aux jeunes et à leur famille des services de rétablissement, d’éducation, de prévention et d’appui en matière d’usage problématique de substances et de technologie.
Depuis près de deux décennies, le projet répa influence la vie de centaines de milliers de jeunes dans notre région et évolue continuellement pour répondre aux besoins des enfants de nos communautés.
- Grâce au projet répa, 81 % des jeunes participant à du counseling dans notre ville ont réduit leur consommation de substances. Centraide le sait : plus nous comblons les besoins des enfants tôt dans leur vie, plus ils ont la chance de vivre un avenir prospère.
- Bien que les données du SCDSEO confirment que les jeunes évitent de demander de l’aide, les ressources du projet répa, comme ses services de counseling, offrent des espaces où les jeunes peuvent tout simplement être eux-mêmes.
- Le projet répa n’aide pas juste les élèves; il offre des ressources aux familles et au personnel enseignant, ce qui se traduit par une communauté plus soudée pour les jeunes. À mesure que nos quartiers obtiennent plus d’information et de ressources sur la santé mentale et la consommation de substances, nous sommes mieux équipés pour aider les enfants à prévenir les dépendances et pour les guider sur des chemins porteurs d’espoir.
Grâce à nos partenaires, nous continuons à trouver des façons de mieux joindre les jeunes qui ont besoin d’aide et de mieux les aider, là où ils se trouvent.
Votre don à Centraide soutient les efforts du projet répa. Lorsque vous investissez dans les jeunes d’ici, vous investissez dans l’avenir de notre communauté.