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Mise à jour sur la communauté : afin qu’aucun enfant ne soit oublié

Lecture de 13 minutes

Le retour à l’école pendant la pandémie n’a pas été facile pour les enfants, que ce soit virtuellement ou en personne. Il est très difficile de maintenir la santé, la sécurité et le bien-être des enfants, à la maison et à l’école.

Nous savons que la pandémie a aggravé de nombreux problèmes dans nos communautés. Pour les jeunes des quartiers où la majorité des ménages ont un faible revenu, pour les jeunes des régions rurales, pour les enfants de foyers instables et violents, et pour les enfants qui risquent de prendre du retard à l’école, la crise de la COVID-19 s’est traduite par des défis encore plus grands qu’auparavant, et la menace de résultats encore pires.

Un effort communautaire

Lorsque la COVID-19 est entrée dans nos communautés au début du mois de mars, Santé publique Ottawa a demandé à Centraide de l’Est de l’Ontario d’agir et de travailler avec les organismes de services sociaux locaux et les partenaires locaux pour répondre aux besoins sociaux de nos communautés.

Depuis, Centraide de l’Est de l’Ontario a réuni le groupe de discussion communautaire de la COVID-19, un groupe d’autorités de la santé publique, de municipalités, d’organismes de services sociaux de première ligne, de partenaires du secteur privé, de représentants élus de tous les ordres de gouvernement et de nombreuses autres personnes, qui se sont engagés à aider les gens à surmonter les effets de la COVID-19 sur nos communautés.

Michael Allen

Par Michael Allen
Président et chef de la direction,
Centraide de l’Est de l’Ontario

La réunion du groupe de discussion communautaire de cette semaine portait sur la participation sécuritaire à l’école et pour l’apprentissage. En tant que communauté, nous avons les outils nécessaires pour contrer les effets inéquitables de la COVID-19 sur les jeunes, mais cela exige la collaboration, le partage des connaissances et l’amélioration de nos capacités afin qu’aucun enfant ne soit oublié.

Alors que les cas de COVID-19 dans nos communautés atteignent des niveaux records, il est essentiel que nous accordions la priorité à la sécurité, à la santé mentale et au bien-être des enfants. Il faut notamment mettre fin à la propagation de la pandémie, garder les écoles ouvertes et empêcher les jeunes vulnérables de prendre du retard.

L’équilibre entre l’éducation et la sécurité

Brett Reynolds, directeur associé de l’éducation au Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton (OCDSB) et coprésident de l’Initiative pour les enfants et les jeunes d’Ottawa (OCYI), a parlé de la façon dont les conseils scolaires ont passé l’été à s’adapter du mieux qu’ils le pouvaient à la rentrée scolaire. Ce processus d’adaptation a compris la mise en place d’une infrastructure d’apprentissage numérique et le fait de s’assurer que les écoles seraient sécuritaires.

Malgré la grande préoccupation que suscite la transmission de la COVID-19 à l’école, seulement 55 élèves ont obtenu un test de dépistage positif sur plus de 60 000 élèves fréquentant en personne les écoles de l’OCDSB. La transmission en milieu scolaire ne s’est produite qu’une seule fois.

Brett voit cela comme un énorme succès, mais il reconnaît que les choses sont encore loin d’être normales.

« Nous n’avons pas vraiment parlé de l’apprentissage dans le domaine de l’éducation cet automne autant que nous le faisons habituellement », a déclaré Brett. « Au cours d’une année normale, nous parlons de la façon dont nous améliorons l’enseignement et l’apprentissage. Cette année, nous avons vraiment mis l’accent sur la gestion de la COVID-19 et la sécurité des enfants. »

Brett s’inquiète également du fait que près de 1 000 élèves sont à la maison par choix, mais ne participent pas activement à l’enseignement virtuel, ce qui rend difficile le suivi de leur sécurité et de la qualité de leur apprentissage. Sans présence en personne, il est plus difficile de surveiller le désengagement des élèves ou l’arrivée de comportements dangereux, comme la toxicomanie.

Stephen Sliwa, directeur de l’éducation du Upper Canada District School Board et Tom D’Amico, directeur de l’éducation du Ottawa Catholic School Board, ont exprimé de l’anxiété au sujet du retard d’apprentissage qui a peut-être déjà commencé pour de nombreux élèves et à savoir comment aider les familles à traverser des moments difficiles à la maison.

Stephen et Tom ont tous deux ajouté qu’en plus de la perte d’apprentissage vécue par de nombreux élèves de mars à septembre, il y a aussi un impact social important. Les enfants ont de la difficulté à s’adapter à de nouvelles routines, et l’isolement nécessaire à cause de la COVID-19 a eu une incidence importante sur leur santé mentale.

« Nous constatons que les parents sont dépassés par le fait de devoir travailler en plus de soutenir leurs enfants au sein de cette nouvelle normalité. »

L’utilisation de données pour identifier les points sensibles

Danielle Vernooy, de l’Initiative pour les enfants et les jeunes d’Ottawa (OCYI), parle de la façon dont l’OCYI recueille des sondages auprès de plus de 80 organismes communautaires d’Ottawa qui appuient le bien-être des enfants et des jeunes (programmes parascolaires, clubs de devoirs, centres jeunesse, etc.)., pour voir l’incidence de la COVID-19 sur les programmes.

Les données de l’OCYI montrent que les priorités sur lesquelles l’organisation doit se concentrer sont les suivantes :

Santé et sécurité

  • Nous avons de la difficulté à offrir de bons services en respectant les normes d’éloignement physique et de sécurité; à trouver des façons de communiquer les importants messages de santé publique à jour aux enfants et aux jeunes; à réduire le taux de consommation de substances chez les parents et les aidants naturels; puis à offrir des aliments nutritifs aux enfants.

  • En outre, nous avons encore plus besoin d’aide pour assurer la mise en œuvre et le respect des protocoles de sécurité, comme utiliser l’ÉPI et en disposer correctement, effectuer des manœuvres de premiers soins sécuritairement, modifier le nombre de journées de maladies et mettre en œuvre des protocoles de suivi afin d’éviter la transmission de la COVID-19.

Apprentissage virtuel et engagement

  • Les programmes favorisent un meilleur engagement auprès des enfants lorsque la programmation virtuelle est interactive, qu’elle attire beaucoup de participants et qu’elle est dirigée par un groupe ou un responsable avec lequel ils ont un lien. La connectivité, la bande passante, la vitesse d’Internet et l’absence d’appareils appropriés sont des obstacles qui empêchent les organisations de mettre en œuvre une programmation virtuelle solide et bénéfique.
  • Beaucoup d’enfants en ont assez de devoir utiliser un écran et ne souhaitent plus participer à des programmes virtuels.

Santé mentale

  • Les enfants ont été et sont encore isolés socialement et les liens établis virtuellement ne sont pas aussi solides que les liens en personne. À l’heure actuelle, des participants aux programmes connaissent des crises de larmes et des épisodes de mauvaise humeur, des changements dans l’estime de soi, des moments d’isolement, un manque d’engagement, une baisse d’énergie, des comportements perturbateurs et de la colère.

« Les enfants s’ennuient de choses aussi simples qu’un câlin. Certains jeunes sont assez résilients, mais d’autres ne le sont pas. »

Grâce à toutes ces constatations, l’OCYI a commencé à mettre en œuvre des outils de formation et de communication pour les programmes de première ligne, pour partager des pratiques exemplaires et des ressources, et à réunir les responsables des programmes pour maintenir des liens solides et souples avec les jeunes.

Les défis accrus des communautés à faible revenu

Cet été, Centraide de l’Est de l’Ontario et la Ottawa Coalition of Community Houses ont mené une évaluation des besoins dans les quartiers de logements communautaires de Confederation Court et de Banff Avenue, des communautés comptant un grand nombre de familles de nouveaux arrivants et de ménages monoparentaux. Beth Tooley, coordonnatrice de la Ottawa Coalition of Community Houses, explique comment les maisons communautaires réagissent aux répercussions de la COVID-19 dans ces quartiers aux besoins élevés.

Les enfants qui grandissent dans des familles à faible revenu font face à de nombreux défis qui nuisent à leur engagement et à leur capacité de réussir dans un environnement d’apprentissage virtuel :

  • Les ménages à faible revenu n’ont souvent pas les moyens de se payer une connexion Internet et des appareils électroniques adéquats pour offrir aux enfants la meilleure expérience d’apprentissage virtuel.
  • De nombreux jeunes vulnérables dépendent des programmes de repas à l’école pour se nourrir sainement, et ces programmes sont arrêtés pendant la crise de la COVID-19.
  • Les enfants en ont assez de passer autant de temps devant leur écran. Faisant écho aux constatations de l’OCYI, Beth a fait remarquer que 75 % des jeunes n’aiment pas les programmes virtuels.
  • D’autres membres de la famille, comme les parents et les aidants naturels, éprouvent de l’anxiété à cause de la pandémie. Il y a un manque de ressources pour les familles en crise, et cette anxiété a des répercussions sur le bien-être des enfants.
  • Il se peut que les parents ne soient pas en mesure d’aider leurs enfants avec le travail scolaire en raison des obstacles linguistiques ou des exigences de la charge de travail, ce qui entraîne un désengagement accru des enfants.
  • De nombreuses familles n’ont pas suffisamment de masques, ce qui empêche les enfants d’aller à l’école ou de participer à des programmes parascolaires.

Dans l’esprit de la collaboration entre les maisons communautaires, Beth a dit que celles-ci sont bien préparées si les restrictions en matière de santé publique sont resserrées de nouveau. Les responsables des maisons communautaires ont réussi à communiquer efficacement avec les enfants et à renforcer les initiatives qui ont été bien accueillies par les enfants :

  • Même si les enfants n’aiment pas les programmes virtuels, ils apprécient les programmes virtuels de tutorat et de codage, donc la Coalition s’est penchée sur ces possibilités.
  • Le fait d’avoir des maisons communautaires directement dans les quartiers où vivent les enfants signifie que le personnel peut faire des visites par les fenêtres, marcher au sein de la communauté pour voir quels enfants ne sont pas à l’école, etc.
  • L’organisation d’activités de plein air et de programmes en personne en petits groupes, lorsque c’est sécuritaire, permet de garder les enfants engagés.
  • Offrir la livraison de trousses de STIM à la maison permet que les enfants puissent continuer d’apprendre de façon interactive. Depuis avril, plus de 1 000 trousses de STIM ont été livrées toutes les deux semaines.
  • Le prêt d’appareils électroniques, la distribution de masques (plus de 8 000 masques ont été distribués aux enfants en partenariat avec le Groupe de travail sur les besoins humains et Centraide) et la livraison de nourriture, de même que des contrôles de bien-être au porte-à-porte ont aidé à garder les enfants en sécurité et connectés.

« Pour aller de l’avant, nous devons sortir de notre vision traditionnelle d’un programme d’activités parascolaires. Le processus doit être différent et réactif. Auparavant, les “heures critiques’’ étaient de 16 h à 21 h, mais maintenant, les heures critiques durent toute la journée. »

Permettre les programmes en personne

Medin Admasu, chef des programmes des Clubs des garçons et filles d’Ottawa (BGC), a partagé ses idées sur la façon dont les BGC se sont adaptés pour répondre aux besoins des enfants au cours des derniers mois en rouvrant leurs programmes d’activités après l’école, tant physiquement que virtuellement.

« [Avant la crise de la COVID-19], la demande était toujours élevée [pour nos services], nous devions parfois refuser des gens. », a dit Medin. « Nous avons vraiment été mis au défi et nous devons convaincre nos communautés, dont la plupart se trouvent dans des situations vulnérables, qu’elles peuvent nous faire confiance alors que nous renouons avec elles. »

Les BGC d’Ottawa ont collaboré avec l’équipe des Services de quartier intégrés de la ville d’Ottawa, Santé publique Ottawa et les intervenants provinciaux auprès des jeunes pour lancer le Programme des ambassadeurs de quartier. L’objectif du programme est d’atteindre les enfants des quartiers aux besoins élevés comme Herongate, Overbrook, Vanier et Bayshore afin de leur faire part des pratiques avisées liées à la COVID, d’accroître leur accès aux ressources communautaires et de répondre à leurs préoccupations concernant ce qu’ils vivent pendant cette période.

Medin a également partagé les leçons apprises par les BGC d’Ottawa pour éclairer d’autres programmes qui cherchent à rouvrir avec des activités en personne :

  • Les travailleurs auprès des enfants et des jeunes ont dû intensifier leurs activités de sensibilisation afin d’établir des liens avec les enfants qui ont cessé de fréquenter leur club.
  • Chaque plan ou approche devrait être mis en place avec deux ou trois approches de secours si la première tentative ne fonctionne pas. Ce plan doit tenir compte de la modification des lignes directrices et des stratégies en matière de santé publique qui peuvent ne pas s’appliquer aux enfants.
  • Le mentorat et la familiarité attirent énormément les enfants, car il est rassurant de voir des visages familiers sur les plateformes virtuelles, en personne dans les programmes, dans les communautés où se trouvent les enfants, etc. La confiance est un facteur important pour établir des liens authentiques avec les enfants sur plusieurs plateformes.
  • Les défis sociaux de longue date sont toujours présents dans les communautés et sont maintenant encore plus prioritaires. Les enfants ressentent aussi les angoisses au sein de leur famille en ce qui concerne les finances et l’emploi. Les programmes doivent être prêts à aider les enfants aux prises avec des problèmes sociaux et de santé mentale.

« À l’heure actuelle, l’important est simplement de les rencontrer à nouveau, de les revoir et de regagner leur confiance pour leur dire : “Nous sommes là pour vous et nous voulons faire plus.” »

Les défis supplémentaires des communautés rurales

Andrew Wilson, coordonnateur de programme pour les YAK Youth Services du comté de Lanark, a fait écho aux autres présentateurs en disant que les enfants en ont tout simplement assez de Zoom, de sorte qu’il faut de la persévérance et de la créativité pour établir des liens avec eux.

Dans les communautés rurales, le transport et la connectivité à Internet étaient des obstacles pour de nombreuses familles avant même l’arrivée de la COVID-19.

« Beaucoup d’enfants se déplacent en autobus et n’ont pas vraiment d’interaction à l’extérieur de l’école. », explique Andrew. « Pour les autres enfants qui ne font que de l’apprentissage virtuel, s’ils vivent à l’extérieur de la ville, ils sont essentiellement coincés. »

« Beaucoup d’enfants se déplacent en autobus et n’ont pas vraiment d’interaction à l’extérieur de l’école. », explique Andrew. « Pour les autres enfants qui ne font que de l’apprentissage virtuel, s’ils vivent à l’extérieur de la ville, ils sont essentiellement coincés. »

Andrew a souligné trois domaines d’intérêt qui ont été utiles pour établir des liens avec les jeunes :

  • La formation d’une coalition avec d’autres centres jeunesse et programmes pour les jeunes dans le comté de Lanark a été essentielle pour aider à promouvoir l’ensemble des programmes. Les programmes virtuels, lorsqu’ils sont utilisés, permettent aux enfants de toutes les régions d’accéder aux ressources.
  • Le fait d’accroître les capacités numériques pour les enfants, mais aussi pour les programmes, s’est révélé très utile. De nombreux centres jeunesse ont une connexion Internet peu fiable au point où ils ne sont pas en mesure d’organiser et de diffuser les activités d’une programmation virtuelle. L’acquisition d’appareils électroniques a été importante pour éviter toute interruption de service.
  • Le fait de mettre l’accent sur les programmes interactifs et laisser les enfants décider de l’orientation qu’ils prennent au sein d’une activité s’est révélé efficace. Andrew fait remarquer que les enfants participent à des « clubs virtuels » qui se concentrent sur un sujet particulier (par exemple : club virtuel pour les enfants qui s’intéressent au basketball pour parler de la NBA, bâtir des équipes imaginaires ensemble, etc.), ce qui aide le centre à établir un lien de confiance avec les participants.
    • Parmi les autres programmes couronnés de succès, mentionnons la livraison de trousses de repas à domicile pour les enfants et l’organisation de cours de cuisine virtuelle qui les ont amenés à participer de façon plus interactive à des activités sociales axées sur la nutrition.
    • Les présentateurs et les animateurs qui dirigent des programmes en ligne doivent être formés et préparés, sinon les enfants ressentent un désengagement et ne veulent plus continuer à participer. Il est donc important d’investir dans compétences des responsables de programme afin d’offrir des programmes efficaces.
« Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre la fin de la pandémie. »

Le groupe de discussion communautaire de la COVID-19 a pour but de stimuler la collaboration et d’atténuer les effets inéquitables de la pandémie sur nos communautés. Tous les partenaires du groupe de discussion communautaire veulent s’assurer que chaque enfant a la chance de réussir à l’école et dans la vie, peu importe sa situation.

Mohamed Sofa, directeur des initiatives communautaires à Centraide de l’Est de l’Ontario, a résumé les principales recommandations pour aider les organismes au service des jeunes à réagir au contexte difficile auquel ils sont confrontés :

  1. Renforcer la capacité des organismes communautaires à offrir des programmes en ligne pertinents et mobilisateurs
    • Les partenaires du groupe de discussion communautaire ont connu du succès avec les programmes hybrides interactifs qui mélangent l’interaction en ligne et en personne (trousses de STIM, trousses de repas à préparer à la maison), la programmation à des fins éducatives (tutorat en ligne) et les programmes axés sur l’interaction sociale et la confiance.
  2. Investir dans la collaboration
    • En partageant les ressources et en établissant des partenariats (comme l’OCYI et les centres jeunesse du comté de Lanark ont commencé à faire), le réseau d’organismes peut garder le rythme et s’adapter plus rapidement.
  3. Investir dans le suivi des données
    • Nous devons prendre le pouls de nos efforts. En mesurant l’impact des programmes et de l’apprentissage à l’école, nous pouvons constater les faiblesses dès le début et nous réorienter rapidement.

Les enfants marginalisés ont du mal à joindre les deux bouts, et ils ont besoin de notre aide maintenant. Les mois à venir ne feront qu’engendrer de nouveaux risques et de nouveaux défis pour les jeunes les plus vulnérables de notre région.

La bonne nouvelle, c’est que ce travail a déjà commencé il y a plusieurs mois. Nous nous engageons à nous adapter et à mettre l’accent sur les meilleurs résultats possibles pour les enfants et les jeunes de nos communautés.

Mettre en place les ressources appropriées

Christine Lauzon-Foley, directrice principale des politiques, de la planification et des investissements de Centraide de l’Est de l’Ontario, Fateema Sayani, directrice de l’engagement des donateurs de la Fondation communautaire d’Ottawa, et Tatjana Zivanovic, gestionnaire des opérations de la gestion des urgences de l’Est de l’Ontario de la Croix rouge canadienne, ont fait le point sur les possibilités de financement à venir pour les organismes de bienfaisance et sans but lucratif locaux.

  • Un nouveau cycle de financement du Fonds de soutien communautaire d’urgence est disponible par l’entremise de Centraide de l’Est de l’Ontario jusqu’à la fin du mois d’octobre. Un total de 1,2 million de dollars est disponible pour investissement, en accordant la priorité aux personnes handicapées, aux femmes et aux filles, aux populations de langue minoritaire et aux communautés chinoises et racialisées.
  • Un financement du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire est également offert par l’entremise de la Fondation communautaire d’Ottawa (FCO) et une aide d’urgence aux organismes communautaires en réponse à la COVID-19 est disponible par l’entremise de la Croix‑Rouge canadienne (CRC). La Croix‑Rouge canadienne appuie également les organismes de bienfaisance et sans but lucratif en distribuant de l’équipement de protection individuelle et de la formation sur la prévention de la transmission de la maladie.
  • La Fondation communautaire d’Ottawa débloquera bientôt des fonds pour les systèmes alimentaires et les initiatives de sécurité alimentaire à Ottawa.

« Les organismes comme le vôtre sont composés de personnes qui se soucient des gens de nos communautés, et vous êtes des partenaires dont nous ne pouvons pas nous passer. »,

Jeremy Roberts, député provincial d’Ottawa-Ouest-Nepean et Sam Oosterhoff, député provincial de Niagara-Ouest et adjoint parlementaire au ministre de l’Éducation, ont clôturé la réunion avec un engagement continu à ramener les questions clés à l’Assemblée législative et au ministère de l’Éducation afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les jeunes.

Nous avons la capacité de trouver des solutions audacieuses et créatives qui peuvent aider les plus vulnérables et créer des communautés plus équitables. Notre mission est de travailler ensemble, dans l’optique de la justice sociale, pour bâtir un avenir meilleur pour tous.

En nous unissant, en partageant nos ressources et en apprenant les uns des autres, nous pouvons faire de cet avenir une réalité.

Au début du mois de mars, en partenariat avec Santé publique Ottawa et des dizaines d’organismes du secteur communautaire, Centraide a lancé une initiative pour aider à soutenir les personnes les plus vulnérables en réponse à la situation liée au nouveau coronavirus (COVID-19) qui touche notre région. Cette collaboration a permis de résoudre des problèmes locaux, de prioriser les besoins et de travailler ensemble. Pour en savoir plus sur les façons de soutenir l’initiative, ou si vous avez besoin de services communautaires, veuillez visiter le site Web suivant : https://centraideeocovid19.ca/.

Affrontons ensemble les problèmes sociaux les plus difficiles en cette période des fêtes.

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