« [Traduction libre] C’est plus sécuritaire de texter et de clavarder. C’est plus discret et les victimes peuvent même le faire pendant la nuit. »
Muriel Lalonde, directrice administrative de la Maison Interlude House
Malheureusement, la maison n’est pas un lieu sûr pour tout le monde.
En raison de la COVID-19, certaines femmes et certains enfants n’ont pas de répit et subissent continuellement de mauvais traitements, notamment en raison de l’absence de rassemblements traditionnels et de la quantité de temps accrue passée à la maison. Ils ont moins de contacts avec leurs amis et amies, leur famille ou les services de soutien dont ils pourraient avoir besoin.
Au début de la pandémie, Dennise Taylor-Gilhen, vice-présidente du développement des communautés à Centraide de l’Est de l’Ontario, a mis en évidence les nombreux défis auxquels les femmes vulnérables pourraient faire face pendant celle-ci.
« [Traduction libre] Les femmes qui ont besoin d’aide ont de la difficulté à la demander. Elles ont de la difficulté à lutter contre la violence conjugale et à éprouver un sentiment de sécurité, tant pour elles que leur famille, » dit-elle.
La sécurité des personnes victimes de violence conjugale continue d’être une priorité pendant l’hiver.
Grâce à notre partenariat avec Pas bien chez moi à Prescott-Russell, plus de personnes victimes de violence conjugale peuvent avoir un peu de réconfort en sachant qu’elles ont un service vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide. Ces gens peuvent communiquer avec une personne prête à les aider et les appuyer, à n’importe quel moment de la journée (ou de la nuit).
Les victimes ont peu de temps pour demander de l’aide, et le font notamment lors de simples tâches, comme faire des courses, aller prendre un café ou déposer les enfants à l’école. Les restrictions sanitaires qui interrompent les contacts sociaux pendant la pandémie empêchent plusieurs femmes de profiter de moments de répit, en privé, pour demander de l’aide en cas de danger. C’est à ce moment que Pas bien chez moi à Prescott-Russell entre en jeu.
Pas bien chez soi est un service sûr et bilingue de texto et de clavardage en ligne pour les femmes et les membres des communautés LGBTQ2S+ à Ottawa et dans le comté de Lanark—et maintenant en tant que Pas bien chez moi dans la région de Prescott-Russell. Il permet à ces personnes de demander de l’aide lorsque leur agresseur ou agresseuse est plus présent que jamais.
« [Traduction libre] Sans la subvention de Centraide, nous ne pourrions pas offrir ce programme. »
Muriel Lalonde
Soutien des personnes les plus vulnérables
Les défis sociaux auxquels les gens font face au quotidien n’ont pas disparu pendant la pandémie. Au fil des jours, nous nous soucions de plus en plus des personnes les plus vulnérables qui affrontent des défis quotidiens de plus en plus difficiles et qui sont continuellement plus à risque en raison de la crise sanitaire.
Grâce à des partenaires comme Pas bien chez soi et au soutien de nos donateurs et donatrices, Centraide de l’Est de l’Ontario s’assure que les femmes et les membres de la communauté LGBTQ2S+ qui ne se sentent pas en sécurité à la maison ont ce dont elles ont besoin pour demander de l’aide.
Nos communautés se portent mieux lorsque nous collaborons, et vous pouvez obtenir de l’aide en un seul texto.
Assurez-vous que les personnes victimes de violence puissent obtenir l’aide dont elles ont besoin.