Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Allen, Munter, Taylor et Tonner : des services sociaux plus forts pour calmer les crises de santé

Lecture de 4 minutes

Rédigé par :

Michael Allen
président et chef de la direction de Centraide de l’Est de l’Ontario

Alex Munter
président et directeur général du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario

Cathy Taylor
directrice administrative de l’Ontario Non-Profit Network

Kelli Tonner
directrice administrative du Centre de santé communautaire du sud-est d’Ottawa

Les cadres du domaine de la santé de l’Est de l’Ontario ont récemment participé à une rencontre virtuelle animée par Centraide de l’Est de l’Ontario dans le cadre de laquelle ils ont notamment pu discuter avec des gens représentant des fournisseurs de services communautaires et sociaux sans but lucratif des façons dont les deux secteurs peuvent collaborer pour améliorer l’état de santé global de nos communautés.

Ce n’est pas parce que l’état d’urgence découlant de la pandémie s’est amélioré que notre réaction à celle-ci est terminée. Pauvreté. Isolement social. Précarité des logements. Santé mentale. Ces problèmes ont dégénéré au cours des trois dernières années.

Nous savons, en tant que leaders dans nos secteurs, qu’il est possible de trouver des solutions en amont pour améliorer l’état de santé de nos communautés. Pour ce faire, il faut au départ reconnaître que les services sociaux communautaires sans but lucratif font partie intégrante de notre système de soins de santé.

L’inflation, les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement, l’augmentation du coût de la vie et les contraintes de ressources humaines ont affecté les banques d’alimentation, les refuges, les hôpitaux, ainsi que les autres services communautaires et sociaux. Nous savons que ces problèmes non médicaux ont grandement affecté notre système de soins de santé. En conséquence, les hôpitaux accumulent les dossiers, les listes d’attentes se font de plus en plus longues et le personnel des secteurs communautaires et de santé d’aujourd’hui est épuisé.

Les déterminants sociaux de la santé, comme les niveaux de revenu, le développement de la petite enfance, ainsi que l’accès à l’éducation, aux logements et aux services fondamentaux, représentent des conditions de vie façonnées au fil du temps par des politiques et des systèmes inéquitables. Sans aliment nutritif, la santé d’une personne s’affaiblit. Sans option de logement viable, celle-ci peut se retrouver à la salle d’urgence.

Bien qu’exhaustif, le secteur sans but lucratif manque de ressources. Il est difficile de collaborer avec un système de soins de santé fortement réglementé et mobilisé par le sentiment d’urgence même lorsque les deux parties ont intérêt à travailler de pair. Cela dit, il existe de nombreux exemples convaincants de modèles qui nous réunissent autour d’un but commun, notamment Enfants avant tout, l’Initiative pour les enfants et les jeunes d’Ottawa et le projet répa.

L’infrastructure visant à réduire au minimum la pression sur notre système de santé a, dans de nombreux cas, été créée pendant la pandémie. Toutefois, nombre de ces projets n’évoquent pas de solution à court terme. Leur objectif est de faciliter l’accès aux services essentiels et les rendre plus inclusifs. Prenons, à titre d’exemple, Counseling on connecte. Il s’agit d’un partenariat consolidé avec 30 organisations en santé mentale qui aiguille immédiatement les gens vers des services de counseling électroniques adaptés aux différences culturelles dans la région.

De façon semblable, 1Appel1Clic, une organisation multiservices, jumelle les enfants, les jeunes et leur famille avec des spécialistes en santé mentale et en dépendance appropriés. Cette organisation va au-delà de la portée de sa mission en partageant des ressources et en ‘assurant que les gens obtiennent l’aide dont ils ont besoin.

Lorsque les secteurs communautaires et de soins de santé unissent leurs efforts, l’accès aux soins de santé est plus rapide, les interactions avec les services sont plus claires et une meilleure approche holistique en matière de santé et de bien-être est adoptée. Grâce à ces approches, les gens obtiennent l’aide dont ils ont besoin avant de se retrouver à la salle d’urgence.

Lorsqu’elles sont bien soutenues, elles poussent l’innovation entre les services communautaires et de soins de santé de sorte à alléger les pressions exercées sur notre secteur de soins de santé. Les services sociaux et communautaires sans but lucratif pourraient avoir un effet positif encore plus important sur l’état de santé de la communauté si l’on investissait davantage financièrement et l’on participait à la planification de la politique de santé.

Parfois, cela veut dire s’assurer que les organismes sans but lucratif de première ligne ont les ressources nécessaires pour se remettre de la pandémie ou pour améliorer la portée de leurs services.

Cette année, le gouvernement fédéral a sollicité l’aide des Centraide du pays, ainsi que de la Croix-Rouge canadienne et les Fondations communautaires du Canada, pour investir son Fonds de relance des services communautaires (FRSC). Ce fonds unique de 400 millions de dollars renforcera le secteur des services communautaires en épaulant les organismes caritatifs et sans but lucratif à adapter leurs services ou à les moderniser à la suite de la pandémie. Ce fonds permettra aux organisations locales de régler les problèmes de dotation, d’évoluer dans un monde où la technologie affecte la prestation des services et de gérer les demandes croissantes.

Bien qu’elle ait déclenché des crises sanitaires et sociales, la COVID-19 nous a appris qu’en unissant nos efforts, nous pouvons trouver de nouvelles approches en matière de soins et améliorer ce que nous avons fait. Nous devrons faire preuve d’une détermination courageuse et solide pour mettre au point des solutions qui répondront à l’ampleur des problèmes collectifs.

Nous devons continuer de tenter notre chance, comme nous l’avons appris pendant la pandémie, revoir notre façon de penser à propos de la santé et reconnaître la possibilité de solutions imprévues. L’état de santé et le bien-être de notre communauté en dépendent. 

Affrontons ensemble les problèmes sociaux les plus difficiles en cette période des fêtes.

Pauvreté. Sans-abrisme. Problèmes de santé mentale. Isolement social. Ces défis peuvent sembler accablants, mais vous pouvez changer les choses en faisant un don à Centraide.

Faites-le avant le 31 décembre pour recevoir un crédit d’impôt et la TD* doublera généreusement votre contribution! 

CATÉGORIES
DERNIÈRE MISE À JOUR

Partagez

Share
Tweet
Post
Email

Histoires semblables

M’abonner au bulletin d’information

Obtenez des histoires de réussite directement dans votre boîte de réception! Demeurez à l’affût de l’effet positif de Centraide et de son actualité en vous inscrivant à notre bulletin d’information mensuel.

Ce site est protégé par reCAPTCHA. Les modalités et la Politique de confidentialité de Google s’appliquent.