Faits saillants de l'histoire :
- Centraide de l’Est de l’Ontario collabore avec Initiative : une ville pour toutes les femmes (IVTF), afin de faire d’Ottawa un endroit plus inclusif, et ce, en offrant des services éducatifs en matière de défense d’intérêts aux femmes de la région. La population travaille ensemble pour trouver des solutions aux problèmes de quartiers, comme améliorer l’accessibilité (mobilité et fauteuils roulants).
- Faire compter les voix est une initiative de l’IVTF qui habilite la population de divers antécédents, cultures et niveaux de revenus en l’aidant à développer des compétences essentielles à la confiance en soi, à la collaboration et aux interactions efficaces avec les décideurs municipaux.
- Les personnes qui vivent dans un logement à loyer modéré d’Ottawa entament souvent de telles discussions et collaborent pour trouver des solutions aux enjeux, comme les taux de participation électorale, l’insécurité alimentaire, la crise du logement abordable, les difficultés d’accès aux services de transport et aux services de garde, et plus encore. Ces gens informent les personnes élues à propos des changements positifs qu’ils souhaitent apporter dans leur quartier.
Peggy Nesbitt est une dirigeante de la communauté qui s’implique dans les causes qui lui tiennent à cœur. Elle s’assure notamment que les personnes âgées et en situation de handicap ont de la nourriture, un accès à un service de transport, un toit et la possibilité de combler leurs besoins de base.
Pour ce faire, elle a développé des compétences en leadership par l’entremise de Faire compter les voix, une plateforme mise à la disposition de la population par l’IVTF, un partenaire sans but lucratif de Centraide qui cherche à influencer le changement de politique sous l’angle de l’équité des genres.
Faire compter les voix offre aux gens, comme Peggy, une formation en engagement civique. La plateforme les éduque sur la façon d’influencer personnes élues, candidats et candidates, notamment en ce qui a trait aux enjeux que ces personnes veulent faire connaître et adresser.
L’un des problèmes auxquels la petite communauté fait face, selon Peggy, c’est qu’il est difficile de sortir de chez soi, parce que la cour est mal déneigée. Dans une telle situation, les personnes qui ont de la difficulté à se déplacer ne peuvent pas se rendre à leurs rendez-vous médicaux, faire l’épicerie ou tout simplement sortir prendre un peu d’air.
Cela ne fait qu’augmenter l’isolement, chose que les personnes plus sociales ne constatent pas. C’est donc en rassemblant des gens aux expériences vécues que Peggy et d’autres leaders ont pu recommander des solutions aux décideurs et préconiser le changement.
Faire compter les voix, dirigée par la population, a pour but de faire entendre la voix des groupes souvent négligés et de considérer pleinement leurs préoccupations. Les personnes qui résident dans des quartiers à faible revenu sont moins susceptibles d’avoir accès aux outils dont elles ont besoin pour influencer la politique sociale. Un élément clé de la mission de Faire compter les voix, c’est d’apprendre comment collaborer et communiquer efficacement.
L'engagement civique et la formation en plaidoirie installent la confiance.
« Lorsque j'ai été infligée par mon handicap, je n'avais pas confiance en moi. Maintenant, oui. Je sais que je suis importante. Je peux aussi rencontrer d'autres personnes de l'Initiative : une ville pour toutes les femmes, qui ont des compétences que j'aimerais acquérir, et cela m'incite à essayer plus de choses. »
Peggy
Peggy, une survivante de violence domestique, sait qu’il est important de se faire entendre. Selon elle, il faut changer les choses de façon positive pour la santé et le bien-être de la communauté.
« On se sent vraiment écoutés lorsqu’on rencontre les personnes élues et le maire, a expliqué Peggy. Ces gens veulent nous consulter, c’est la raison pour laquelle ils assument leurs fonctions. Ils sont là pour nous aider, nous et notre ville, ils traitent du logement, du système routier et du déneigement. »
Parfois, il faut simplement penser différemment
Lais Maurilio, responsable des communications de l’IVTF, a précisé comment Faire compter les voix trouve des solutions à partager avec la législation locale.
« Lorsqu’on parle de solutions à un problème à l’échelle municipale ou provinciale, on pense souvent à l’argent. On a besoin d’un plus gros budget. Mais parfois, ce n’est pas le cas. On a juste besoin de penser différemment. Les personnes aux expériences vécues nous permettent de faire cela, de sortir des sentiers battus et de présenter le tout à la législation. »
« Faire compter les voix est une plateforme très avantageuse pour nos communautés à cause des personnes aux expériences vécues. On parle de sujets que l'on doit remettre en question ou régler. Ce n'est pas que de la critique et de la réclamation. C'est aussi à propos des réponses, a dit Peggy. Ç’a changé ma vie. »
Une vie meilleure
Centraide est d’avis que l’on peut avoir une société plus équitable lorsque l’on crée des occasions d’engagement civique pour tout le monde. Nous le faisons en partie au moyen d’initiatives qui rassemblent des parties prenantes communautaires clé, et ce, pour poursuivre une mission commune.
Elles Centraide, l’initiative philanthropique féminine de Centraide, appuie fièrement Faire compter les voix. Le chapitre local composé de 845 âmes charitables et de 114 membres, dévoue temps, talents et argent pour permettre aux femmes de nos communautés de vivre de façon saine et indépendante.
Elles Centraide s’assure que toutes les femmes peuvent obtenir l’aide dont elles ont besoin pour réussir, peu importe leur étape de vie. Grâce aux subventions du Fonds d’action communautaire d’Elles Centraide, les femmes vulnérables et leur famille ont la chance égale de vivre une vie réussie.
Et grâce aux personnes de grand cœur, les gens peuvent acquérir les compétences et la confiance dont ils ont besoin pour changer les choses de façon positive et trouver des solutions aux enjeux de leur quartier.